Sur place


CONSEILS POUR ORGANISER SON SÉJOUR SUR PLACE

          Prenez à l’avance vos billets d’avion ou de bateau pour vous rendre sur les îles. D’une part parce qu’ils sont moins chers (ce n’est pas négligeable au vu du coût du trajet), d’autre part parce qu’il n’y en a pas tous les jours. Il faut donc construire son programme en fonction de ses trajets !

 

          Évitez aussi de prendre votre trajet retour d’une des îles (avion ou bateau) la veille de votre retour en métropole. Il arrive que les liaisons soient suspendues pour diverses raisons, dont la météo. Cela vous empêcherait de prendre votre vol retour ! (ce qui peut être une bonne excuse si vous souhaitez vous installer sur le Caillou, mais bien embêtant dans le cas contraire !)

 

 

          Lorsque vous connaissez les dates de voyage sur les îles, vérifiez absolument sur le site de la capitainerie de Nouméa les arrivées des paquebots. Je parle des bateaux de 2 000 personnes déversées sur la même plage le matin à 9h pour en repartir à 16h. S’ils sont là, votre expérience ne sera pas du tout la même… Alors si vous ne pouvez pas l’éviter, privilégiez une activité comme la plongée le jour où le bateau arrive. Ne cherchez pas non plus à voir la plus belle plage de Maré ou la piscine naturelle de l’île des pins si les touristes sont là, vous risquez d’être très déçus.

 

         Si vous hésitez entre les différentes îles : pour moi, l’île des Pins est absolument inratable (voir la rubrique « les incontournables ». Mais il est parfois difficile de faire un choix entre les trois îles Loyauté ! Sachez qu’elles proposent un peu les mêmes paysages et activités, mais dans des « ambiances » différentes. Lifou est la plus grande des Loyauté, et offre le plus grand nombre d’activités et de lieux à visiter. Maré est ma préférée, sauvage, intacte. Ouvéa est peut-être la plus touristique, un peu plus dédiée au farniente. C’est la destination préférée des jeunes couples en lune de miel.



Les petites infos en +

→Un référendum a lieu le 4 novembre 2018 pour que les habitants de Nouvelle Calédonie se prononcent sur l’indépendance de leur île – le « non » l’a emporté à 57%.

→80% de la population habite à Nouméa.

→Le symbole de la Nouvelle Calédonie est le tricot rayé. Ces serpents rayés jaune-noir ou bleu-noir sont très venimeux, mais n’attaquent jamais car ils sont peureux. Vous les verrez sur le sable ou dans l’eau, surtout autour du phare Amédée. Tout est coloré en Nouvelle Calédonie, même les serpents ! 🙂

 

→La coutume régit encore aujourd’hui la vie quotidienne kanake et le droit civil coexiste avec le droit coutumier ! La coutume est au sens large un ensemble de règles et de rituels respectés par les tribus. Elles sont organisées autour d’un chef avec une hiérarchie très précise.

 

→Lorsque vous êtes accueilli chez quelqu’un par exemple, il faut obligatoirement « faire coutume« . C’est une marque de respect envers le chef de tribu et la tribu elle-même pour pouvoir entrer dans le monde kanak. Il faut donc apporter un petit cadeau à son hôte. La coutume est très codifiée et l’on apporte souvent un billet de 1000 Francs, un grand morceau de tissu coloré appelé manou, un peu de tabac ou un paquet de cigarettes… On vous offrira souvent un petit quelque chose en échange. Ces dons mutuels vont également s’accompagner de paroles témoignant du respect l’un pour l’autre.

 

 

→Côté faune, il n’y a pas de danger sur terre en Nouvelle Calédonie si ce n’est les gentils tricots rayés dont je vous parlais plus haut ! La végétation est omniprésente, foisonnante, tropicale, intimidante, et pourtant les dangers sont minimes en comparaison avec beaucoup d’autres régions du globe. Les tracas en Nouvelle-Calédonie viennent plutôt de la mer… Et encore, les accidents avec les requins restent rares. Ils concernent surtout les baigneurs et les (kite)surfeurs, jamais les plongeurs.

 

 

→La flore est quant à elle particulièrement riche, avec près de 75% d’espèces endémiques qui ne poussent que sur cette île !